Histoire-Tango.fr

La Maxixe

Voici la description technique de la maxixe brésilienne : tous ces pas se sont à la suite, sans un temps d’arrêt et liés.

PREMIERE FIGURE Le cavalier, tenant sa cavalière comme dans le « tango », part du pied droite en avant, chasse le droit avec le gauche et repart du gauche en avant, chasse le gauche avec le droit et ainsi de suite ; la cavalière fait les mêmes pas en reculant.

DEUXIEME FIGURE   Le bras droit du cavalier passe sur sa tête en un arc de cercle pour rejoindre les bras droit de sa danseuse. Son bras gauche est passé derrière la taille de sa partenaire et va rejoindre le bras gauche de celle-ci. Le cavalier part du pied droit du côté droit et ramène le gauche derrière le droit, pour chasser celui-ci, le pied chassé ne reposant que sur le talon. La danseuse avance le pied gauche du côté gauche et chasse avec le pied droit.

TROISIEME FIGURE   Le cavalier et la cavalière tournent sur eux-mêmes pour prendre la position que représente la troisième figure. Le cavalier se trouve alors derrière la cavalière et la tient, main droite dans la main droite, main gauche dans la main gauche, les bras étendus. Dans cette position, le couple, partant du même pied exécute les pas du two steps décrits dans la première figure, mais en ployant les genoux presque jusqu’à terre sur le deuxième temps.

QUATRIEME FIGURE   Le cavalier, restant un peu derrière la cavalière, passe un peu à droite et, laissant le bras droit étendu, passe son bras gauche autour de la taille de sa danseuse. Dans cette position, le couple fait deux pas à droite (pas décrits de la première figure). Puis, passant légèrement à droite derrière la danseuse, il allonge le bras gauche. Dans cette nouvelle position, le couple repart à gauche sur deux pas de two steps du pied gauche. Le couple exécute plusieurs fois ces deux figures en alternant.

CINQUIEME FIGURE   Puis, le cavalier et la cavalière font un demi-tour pour reprendre la position que représente la figure 2. Ils font ce demi-tour un pied chassant l’autre, tournant chacun de leur côté. Lorsqu’ils sont arrivés dans la position N°2, ils reprennent les pas à droite et à gauche, décrits dans la première figure.

SIXIEME FIGURE   Le cavalier tenant sa cavalière comme pour le « tango » exécute le corte argentin. Le cavalier avance le pied droit en avant d’un pas (premier temps), ramène le pied gauche du côté droit (deuxième temps), se soulève légèrement sur la pointe du pied droit (troisième temps) et ramène le gauche en arrière en souplesse (quatrième temps). Dans cette position, il soulève la jambe droite en avant et reste un temps d’arrêt ainsi. La cavalière fait le même mouvement à l’envers, c’est-à-dire commençant du pied gauche en arrière.

SEPTIEME FIGURE   Le cavalier, tenant la cavalière main droite dans main gauche et main gauche dans main droite, les deux bras étendus, exécute le pas suivant : avance le pied droit, ramène le gauche derrière le droit et chasse le pied droit avec le gauche. Ces pas se font glissés et tournés autour de la cavalière. Bien entendu, la cavalière fait les mêmes pas mais presque sur place. Elle part du pied différent, chassant le gauche avec le droit.

HUITIEME FIGURE    Les pas de two-steps décrits dans la première figure. A la fin d’un motif musical, le cavalier et la cavalière fléchissent gracieusement les jambes croisées, puis se relèvent sur le temps, le cavalier repart du pied gauche et la cavalière du droit pour exécuter les pas glissés de côté dont il est parlé plus haut. (quebrada)

NEUVIEME FIGURE   Voilà une figure un peu fantaisie, mais qu’il était de notre devoir de décrire pour rendre cet article aussi complet que possible. Le cavalier et la cavalière se séparent et continue le pas de two steps de la maxixe, tournent plusieurs fois sur eux-mêmes pour se reprendre ensuite et continuer le pas. (soltadas)

DIXIEME FIGURE   Placés l’un derrière l’autre, main droite dans main droite, main gauche dans main gauche, le cavalier et la cavalière doublent alternativement du pied droit et du pied gauche, mais avec cette particularité que, sur le deuxième temps ils fléchissent le genou droit en tournant légèrement. Tous ces pas se font un peu ad libitum ; on peut, et c’est sans importance, intervertir l’ordre des figures. Et voilà la danse qui certainement, va disputer au tango la faveur des gens du monde.

MAX RIVERA

Retourner à la revue Femina

Aller au site histoire-tango.fr